Hendaye, une ville historiquement liée à l’Espagne
Face à Hondarribia, le quartier de Caneta, avec son petit port, permettent de revivre l’histoire de la pêche et des conflits entre la France et l’Espagne.
Joyau historisque préservé au beau milieu de la Bidasoa, l’Île des Faisans, aussi connue sous le nom d’ « Île de la Conférence », est reconnue pour une particularité singulière…
Plongez-vous dans l’histoire fascinante de Caneta et le charme authentique du centre-ville dans son ensemble, au cours des visites commentées du mardi matin !
Canéta et son ancien port
En contrebas du centre-ville, sur les bords de la Bidassoa, se niche le quartier de Caneta.
Il abrite les vestiges des remparts de Vauban (on trouve toujours 3 canons pointés vers Hondarribia en Espagne !) et deux maisons inscrites aux Monuments Historiques depuis 2011.
La première, Bakhar Etchea, est la villa où vécut l’écrivain Pierre Loti (1850 – 1923). Il y administra la base navale de la Bidassoa, règlant les litiges entre pêcheurs, et y écrivit son roman Ramuntxo.
La seconde villa, la Maison Mauresque, se caractérise par son architecture atypique.
En images
Île des Faisans
À quelques centaines de mètres de là, en longeant le Chemin de la Baie, on découvre l’île des Faisans (ou île de la Conférence). Petit morceau de terre de 3 000 m², au milieu de la Bidassoa (fleuve qui sert de frontière entre la France et l’Espagne), c’est là que fut signé en 1659, le traité de paix dit « des Pyrénées« , prélude au mariage de Louis XIV avec la fille du roi d’Espagne Philippe IV. Les négociations furent menées, pendant 3 mois, par le cardinal Mazarin et Don Luis de Haro.
Un monument commémoratif de cette conférence y a été élevé en 1861.
Depuis le traité des Pyrénées, l’îlot est un condominium (propriété divisée) sous l’autorité de la France et de l’Espagne, changeant tous les 6 mois. L’île ne se visite plus aujourd’hui mais peut être facilement observée depuis la rive des Joncaux, située sur le Chemin de la Baie.